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nak'n roll
7 juillet 2008

Râles dégoûts

Il faut branler les cons pour qu’ils jouissent

Alors ont les fait voter….

 … et ils jouissent

 Aveugles de leur propre impuissance, ils ont des têtes de bites, avouez que c’est con, non ?

 « Moi les élections j’en ai rien à foutre » ! proclament-ils sérieusement tout en portant aux nues cette démocratie qui leur crève les yeux.

 Que cherchent-ils au ciel tous ces aveugles ?

 Jadis on brûlait les synagogues, désormais on encense les démagogues. Et on proclame que les temps ont changé…

Pour voter de façon éclairer il faut être éclairer, c’est à dire posséder l’information et la comprendre ! Proudhon parlait de démopédie…

Or qu’est-ce qu’une élection si ce n’est qu’une mascarade où on chasse la voix en infantilisant l’électeur qui n’est plus qu’un majeur sous tutelle.

Sortez les drapeaux noirs et votez blanc !

 L’apparence est une affaire sérieuse et on se doit de paraître pour être pris au sérieux. Il faut avoir l’apparence de sa fonction sous peine d’être considéré d’office comme un bon à rien ou un parvenu.

Qu’attendre d’une société marchande, si ce n’est l’hypocrisie des marchands du temple ! 

 Revendiquez. Mais surtout ne réfléchissez pas, ou alors plus tard, quand la télévision vous l’aura apprise, c’est à dire jamais !

 Réflexion, mot impie !

 Cogito ergo sum : je pense donc je suis comme un mouton bêlant qui cherche son pré salé.

 Ecce Homo, voici l’Homme ! regarde les tous avec leurs têtes de con. Une société clitoridienne trop aveugle pour sentir qu’elle se fait enculer. Mais cela vous ne le verrez jamais inscrit dans les annales, elle aime trop se faire mettre, la Société.

 

Il n’y a plus que les armes qui ont recul !

Pan, pan t’es mort…


 On érige des principes pour les autres, comme une érection vulgaire que l’on vous lance à la gueule.

 Chacun choisi sa panoplie de convictions comme un gosse rêve à celle de Zorro ou de Davy Crockett. Ensuite, il faut maîtriser ses idées et ses réflexions pour toujours loger dans ladite panoplie.

Jadis, on façonnait ses idées ; désormais, on les achète pré emballées.

On uniformise les idées, Messieurs !

La différence est posée sur un piédestal, honnie soit celui qui s’en emparera. La différence doit rester un concept abstrait que l’on proclame lors des révolutions tout en prenant soin de ne pas l’appliquer au sein de son groupe, de sa caste ou de sa partouze. On aime à se baiser soi même en définitive.

 Et pourtant, la différence est ce qui rapproche quand l’indifférence frappe.

 Extravase toi de la masse, il faut te libérer coûte que coûte !

 Tout doit être compartimenté, étiqueté. Il faut modéliser ceci ou cataloguer cela. La liberté ne se trouve plus que dans les livres qu’on hésite plus à brûler sur l’autel de l’efficacité. Lire, c’est perdre son temps, rêver aussi. Aimer ?….. Non ! il ne faut plus aimer, il faut baiser ou plutôt jouir seul du sexe de l’autre comme on gagne le gros lot à une machine à sous.

 On vous formate de conseils ridicules. On vous bride, on vous brade et le con moyen rit. Il rit de sa médiocrité, le con, comme environ 6 milliards d’autres cons qui se donnent la main en pensant qu’ainsi plus personne ne pourra voler leurs portefeuilles, leurs sèches cheveux, leurs automobiles et leurs tamagoshis ; autant d’objets qui leurs occupent l’esprit pendant qu’on leur pénètre le fondement en profondeur.

Toute norme est à chier, d’ailleurs bientôt les étrons eux-mêmes seront millimétrés ! 

Oui, la norme est de mise. La femme doit être calibrée comme une tomate de Californie sous peine d’être vouée aux gémonies. Achetez votre corps et vendez votre âme.  Soyez des caricatures et gommez vos défauts en devenant ces objets que vous combattiez jadis dans vos discours militants ! 

La femme est l’esclave des cosmétiques et des talons aiguilles. Pourquoi ressentent-elles se besoin de se grimer si ce n’est pour plaire à tous ces connards que sont les hommes ! affranchissez-vous, mais affranchissez vous VRAIMENT !!! 

Et pourtant l’authenticité est le nouveau credo. Le marketing nous le dit : à bas les artifices !

            
            
Moi j’aime les femmes et leurs petits défauts. En effet, touchez du doigt une surface plane et seules les aspérités vous permettront de vous rendre compte que cette surface existe.

Si la perfection régnait, il n’y aurait que des médiocres !…

La simplicité est le signe de notre temps.

Simplifications techniques grâce aux interfaces graphiques.

Simplifications ethniques et conflits politiques.

Simplifications idéologiques qui vise un très large, très grand et très con public.

Jim Morrison avait raison, Adolf Hitler n’est pas mort, il vit encore dans nos société et se nourrit de cette simplicité. Lui et le communisme sont les fruits pourris de la bêtise, de la démocratie, de l’industrie et du capitalisme.

Le marketing absorbe, digère, simplifie et modèle toutes les tendances contestataires ou marginales, comme pouvaient l’être le punk, le rap ou le porno qui est devenu chic et s’affiche dans toutes les pages des magazines de mode. Que reste-t-il pour exister ? Comment crier sa révolte sans être le porte parole d’une marque de fringue ou de boisson gazeuse ? Vers quoi se tourner pour se sentir unique quand on est jeune ou bien pauvre ? Certains ados se couvrent de tatouages qui symbolisent leur unicité. Foutaise ! la mercatique s’est déjà emparée de vous. Il n’y a malheureusement plus que les extrêmes où les âmes en peine peuvent se réfugier. Le black métal, le rap phallocrate, l’islamisme, le communisme, le fascisme ; la haine en définitive. Le capitalisme est une machine à fabriquer des extrêmes, peut être nécessaires à sa survie et à son propre renouvellement ? On n’existe que par le regard de l’autre et on agit que dans l’adversité. Il faut avoir un ennemi à combattre et quand on en a pas, on le fabrique.

Les yuppies qui chassent les futures tendances dans les rues des grandes villes du monde me font penser à des charognards, des charognards des temps modernes. Ils tournent autour d’une idée et quand ils se l’accaparent, elle est souillée et perdue.

Nos cerveaux sont atrophiés comme nos sens. L’ouie résiste encore, le goût disparaît sur les chaînes de production, le touché est prohibé et l’odorat combattu comme si on voulait masquer notre véritable nature d’animal qui sue et baise.

La vue triomphe. L’être humain n’est plus qu’un œil. Sa passivité simplifie sa vie : de morne elle devient bêtifiante. Les yeux rivés sur l’écran, on vit sa vie par procuration comme les vaches ruminent leurs repas passés devant le train qui chemine. L’Homme n’est autre qu’un ruminant qui attend le prochain tyran qu’il aura lui même choisit par son vote libre et éclairé. Ce bon tyran qui l’emmènera dans des chaînes automatisées où il sera abattu comme un animal qu’il n’est plus tout à fait.

 

 Et dire que le savoir universel double tous les cinq ans…

 

 Revendiquez ce que les gestapistes vous soufflent à l’oreille. Criez, faite du bruit, lynchez, gueulez et croyez que l’intelligence, la pertinence et les autres muses seront séduites. N’oubliez pas que la connerie est souvent proportionnelle au volume sonore.

 Partout on prône le dialogue, mais le dialogue c’est écouter l’autre et non pas le noyer sous des flots de paroles qui ne cherchent qu’à convaincre. Le prosélytisme on le laissera aux curés, aux mollah, aux rabbins et aux présentateurs de télé. En martelant ses opinions on ne prêche que des convertis, heureux hommes qui se vautrent dans leurs certitudes comme des cochons sécurisés par la présence et l’odeur du purin sous leurs petits culs roses.

 Travailler !?

 C’est amasser de l’argent ou des coquillages pour payer la rançon de la vie.

La vie nous emprisonne ! Notre geôlière, la société y prend bien garde.

Neuf citoyens sur dix sont près à torturer leurs prochains si le président machin, le pape ou tout autre autorité supérieure, morale, politique ou réglementaire le leur demande et leur fournit un blanc seing. On aime à se décharger, à assouvir son animalité réprimée. La division Charlemagne c’est toujours pour les autres !

On génocide comme on éjacule après s’être branlé : les mains sales dans un grand râle de plaisir ! 

Les martyres d’aujourd’hui sont les dictateurs de demain !

 Certains ont affirmé la mort de Dieu, d’autres proclament haut et fort que le nouveau siècle sera spirituel et religieux. Moi je préfère être excommunié sur le champ et ne plus appartenir à aucune religion quelle soit islamique, juive, bouddhique, catholique ou cathodique.

 La religion ce n’est rien d’autre qu’un instrument politique servant à canaliser les foules, à les rendre aussi serviles que des moutons. N’avez-vous jamais entendu parler de l’agneau de Dieu ?…

 Quelle est la différence entre une foule qui brandit des portraits de Staline, Hitler, Jésus ou Mahomet ? Aucune ! Il y a bien longtemps que les instances œcuméniques se contrefoutent des préceptes fondateurs et du bien être commun. Non ! ce que l’on veut c’est le contrôle. Les conciles se sont succédés pour toujours accaparer plus de prérogatives et pour massacrer tous ces empêcheurs de prier en rond qui croyaient vraiment que la religion visait à soulager ceux qui vivent et vécurent sur Terre.

 A moins que le problème ce soit la foule elle même ?…

Oui, la société branle les cons comme une courtisane pouvait accorder quelques faveurs pour atteindre ses objectifs inavoués. Accro à cette petite mort, le bon peuple oublie qu’il n’est pas libre. Soumis à cette amante, religieuse ou pas, il se plie à sa volonté tout en croyant toujours disposer de son libre arbitre.

Le stade ultime de la tyrannie c’est de la dissimuler sous des crédos démocratiques et d’en faire accepter les principes par des citoyens trop occupés à assouvir leurs besoins artificiels.

Le vote n’est plus le signe d’une réalité démocratique, c’est la consommation !

Je consomme donc j’ai droit de cité, ou plutôt j’ai le droit d’exister, tout en prenant soin de ne pas franchir certaines bornes invisibles que l’on a fixé en douce, derrière mon dos, pendant que l’on me vante des produits révolutionnaires cosmétiques ou technologiques.

« La liberté, c’est savoir reconnaître ce qui est nécessaire » disait Engels…

On créer des mondes virtuels pour nous empêcher d’en échafauder nous même. Le virtuel, c’est du réel bis !

Sans imagination, impossible de se mettre à la place des autres.

La rébellion est bâillonnée par ce trop de réalité.

Les poètes qui ne sont pas labellisés ou subventionnés sont mis à l’écart comme des pestiférés. On les présente encore aux fourches patibulaires comme les poètes gallois le furent jadis à Londres.

 Le poète pour exister doit s’inscrire dans un courant ou une école et suivre des règles de bienséance qu’elles quelles soient. Or, qu’est ce qu’un poète, si ce n’est quelqu’un qui s’affranchit des règles et de la bienséance.

Un poète voit au delà de la réalité. Le poète est hors du monde ! Le poète pue des pieds comme disait Ferré.

Les poètes sont des rebelles. Or la rébellion est à la mode… mais pas la poésie.

Les rebelles sont les VRP de notre sociétés : ils servent à vendre tout et n’importe quoi.

La transgression est institutionnalisée. Les jeunes veulent se rebeller tout en étant protéger par les autorités : les raves doivent être autorisés tout en demeurant clandestines ! le rebelle d’aujourd’hui veut le beurre et l’argent du beurre, à défaut d’avoir des couilles…

Les artistes en France sont des fonctionnaires qui façonnent leur rébellion pour plaire aux administrations locales ou nationales, pour plaire à ces ronds de cuirs qui n’entendent rien à la révolte et qui veulent la canaliser.

Comment peut on se dire révolté quand on fait autant partie intégrante du système. L’artiste subventionné n’est qu’une pute qui a le privilège de la distinction et des honneurs. Il a le droit au champagne et aux petits fours l’artiste, tandis que la pute n’a droit qu’aux quolibets et aux insultes.

 Moi je dis vive les putes !!!!

 

 Si l’art est passé de mode, libérons les cochons !

 Les vrais rebelles meurent ou finissent seuls et oubliés.

 

 Et puis il y a l’art moderne…

Cet art qui permet de vérifier qu’effectivement le ridicule ne tue pas ! Combien sont-ils à pondre des œuvres bâclées comme autant d’injures aux personnes qui les regardent. Ces artistes, car on ne sait comment les appeler autrement, semblent souvent passer plus de temps à réfléchir à un titre pour tenter de donner un sens à ce qui n’est en réalité qu’un minable étron chiasseux. C’est le titre qui interpelle et non pas l’œuvre ! il en va de même des concepts artistiques qu’on diraient formés à posteriori comme une justification de l’incompétence.
 

Je m’amuse de ma muse désabusée qui meurt loin des musées, salope !

Hier, j’ai aperçu un faucon posé dans un champ de chaumes brûlés. Le rapace semblait perdu sans haies ou arbres où se percher. Il était inutile dans un monde pesticide, trop beau pour être vrai, il est voué à disparaître. Désormais la beauté n’est plus nécessaire car elle ne rapporte rien. La gratuité, l’esprit chevaleresque est passé de mode : à tout acte une utilité. La noblesse d’esprit est suspecte. La grandeur d’âme sous-entend forcément un intérêt caché, il ne peut en être autrement. Si malgré tout l’acte est réellement désintéressé, on vous félicite, tout en riant dans votre dos, en vous comparant à un pauvre bougre, une proie facile, un maillon faible… bref un pauvre débile qui n’a rien compris à la vie.

Si la beauté au sens large est combattue, la beauté physique et matérielle est recherchée. On veut la dresser afin de la rendre utile. En définitive la beauté doit être calibrée dans des canons vulgaires afin qu’elle soit accessible à tous et que personne ne se sente rabaisser par elle. Ainsi tout le monde est dans la fange : le peuple et la beauté qui ne peut existée que souillée ou rabaissée. Il n’y a plus rien pour vous tirer par le haut, pour vous faire comprendre qu’il est possible de se projeter au-delà des règles et des normes ; voilà le but recherché.

Rappelle toi l’un des frères Karamazov : « L’humanité peut vivre sans la science, sans pain, seule la beauté lui est indispensable. Tout le secret est là, toute l’histoire est là ».

Et pourtant, revoilà la barbarie !

Cette barbarie qui s’immisce sournoisement dans nos cerveaux grâce au travail incessant de ses sbires fascisants et publicitaires.

Hitler en avait rêvé, Séguéla, Sarko et Berlusconi l’ont fait ! 

La publicité est une machine à fabriquer des boucs émissaires, à dénoncer les méfaits des boissons trop sucrées, du soleil sur votre peau ou des étrangers dans votre rue…

Oui,

la Terre

est ronde, elle a la tête qui lui tourne. Elle va finir par vomir l’être humain comme on régurgite son trop plein de boisson un soir de bacchanale. Le destin de l’humanité est de finir dans une cuvette de chiotte !

… et seuls quelques femmes et des enfants seront là pour tirer la chasse d’eau.

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