Crise financière : ils auraient mieux fait de se taire !

          Alan Greenspan, qui dirigea la réserve fédérale américaine pendant près de 20 ans, et accessoirement gourou du capitalisme financier, affirmait en 2005  que " si les prix des logements venaient à baisser, cela n'aurait pas de conséquences macroéconomique importantes ".
          La même année il ajoutait que " les instruments fianciers de plus en plus complexes ont contribués au développement d'un système financier autrement plus flexible, efficace et solide, que celui qui existait il y a un quart de siècle " (sources : Le Monde Diplomatique d'octobre 2008 : y lire notamment l'article sur le socialisme qui s'invite à Washington)
          L'avenir lui a donné tort et pourtant ses dires étaient paroles d'évangiles il y a encore quelques mois, comme le fait que l'ultra libéralisme est jugée comme la seule pensée économique sérieuse par le FMI (n'oubliez pas Strauss Kahn le préside actuellement).

         Mais d'autres ultra libéraux sont allés encore plus loin dans leurs propos se voulant définitifs : Fukuyama, haut secrétaire d'Etat américain et proche de Milton Friedman, auteur de La fin de l'histoire et le dernier homme, ouvrage ayant fait grand bruit à la fin des années 90, affirmait que la déréglementation des marchés jumelée à la démocartie libérale représentent " l'aboutissement de l'évolution idéologique de l'humainité [...] l'utime forme de gouvernement humain " (cf. Naomie Klein, " La stratégie du choc " Leméac/Actes Sud, p.225).

          Finalement, à l'écoute de ces Pythies ridicules et aveugles, il reste encore pas mal d'espoir pour qu'une troisième voix émerge entre socialisme et capitalisme....

Comments

[Violaine]

Bonjour,
je cherche à vous joindre à propos d'une opération organisée par le site www.Chez-les-filles.com et une maison d'édition parisienne, pourriez-vous m'écrire à mon adresse violaine@chez-les-filles.com ?
Cordialement, Violaine