Portrait d'un boute-en-train

Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (Достоевский, Фёдор Михайлович), un mec pas très marrant (son épouse n'a pas dû rigoler tous les jours !(cf. les carnets du sous-sol qui serait selon certain un autoportrait de l'auteur), souvent sans argent (le joueur c'est lui (un ouvrage abordable pour découvrir l'auteur)) et plutôt réac sur la fin (il passe d'une utopie athée et socialisme à une autre religieuse axée autour de la sainte russie) mais à qui on doit l'une des oeuvres incontournables de la littérarure mondiale :
Les frères Karamasov, l'aboutissement d'une carrières d'écrivain (un roman mieux maitrisé que Les Possédés/Les démons que j'adore (merveilleux et terrible prince Stavroguine) et plus ambitieuse et divertissante que Crime et Châtiment (que l'on peut préférer pour sa concision).
Une oeuvre que je trouve maitrisée de bout en bout, tenant en haleine à la manière d'un roman policier, parlant de l'âme russe à la fois sévère et folle, dressant des portraits d'une incroyable sincérité et d'un humanisme saisissant et traitant des grands thèmes philosophiques, politiques et religieux de son temps sans ambages, en laissant la parole à tous les partis. Dommage qu'il soit mort trop tôt avant d'écrire la suite des frères Karamasov qu'il avait envisagé de faire...
Personnellement s'il ne devait rester qu'un roman ce serait celui là ! Un lien vers la bibliothèque électronique du Québec où l'on trouve les textes de grands auteurs tombés dans le domaine public