11 janvier 2007
Vieillerie
Je te regarde rêver la réalité
Alanguie et fatiguée
sur ce grand lit couchée
Ta vision me trouble,
ô ma jolie
Moi qui ne fais que
vivre sans même rêver la nuit
Les étoiles ne vont
pas tarder à aller se coucher
Pour rejoindre leur
berceau tout au fond des tes yeux
Ces deux globes de
cristal qui brillent de milles feux
Ces doux miroirs de
l’âme qui me font tant rêver
Je suis le rescapé
échoué sur la planète des songes
Ton corps est cette
planète et ton amour me ronge
De merveilleux
cauchemars hantent alors mon réveil
Me voilà transpercé
par milles piqûres d’abeilles.
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