Madrange/Nike/Orange/mes couilles sur la commode 12 - Argentine 17

    Hier soir la cabane est tombée sur le chien et le chien est presque mort, d’autant plus que son maître essaie de le finir lâchement à grands coups de talons (cf. les déclarations de ce matin). Comme d’habitude Bernard « Madrange » Laporte rejette la responsabilité de ses propres choix sur les joueurs (comme d’habitude), lesquels avaient déjà une pression monstre sur leurs épaules (on a été jusqu’à leur lire la lettre du Guy Moquet (le jeune militant communiste mort pour la France) que Sarko avait dû refiler à son copain futur secrétaire d’Etat aux sports : on mélange décidément tout ! Une référence choquante et déplacée : le sport ce n'est pas la guerre et les argentins des nazis ).

En outre le merveilleux staff français et ce beau capitaine Pelous, beau joueur, ne manque pas ce matin pas de critiquer le jeu argentin, certes très basique mais bien adapté au notre. Chacun joue avec ses moyens, nous on pète plus haut que notre cul ! Mais désormais « Bernie le Dingue » ne peut même plus se cacher derrière le paravent du French Flair, vu qu’il y a belle lurette qu’il l’a renier au profit de la tactique (genre je copie l’hémisphère Sud mais avec quatre ans de retard) et du pourcentage de masse graisseuse et tutti quanti.

Pourtant la soirée propagande avait bien commencé. Notre beau président était là par cette belle soirée de fin d’été, accompagné de son intelligentsia (si si !) (Arthur, Clavier et maints autres prix Nobel…). TF1 avait sorti leurs beaux ralentis uniquement consacré aux joueurs français (on a jamais vu un argentin) moulés dans leurs beaux maillots bleu marine « c’est Nike qui les fait pour les vendre à des gogos », couleur aussi légitime que le rose pour les All Black !! Et les commentateurs faisaient autant preuve de chauvinisme que d’incompétence en continuant à vanter les mérite d’une équipe en train de couler à pic (on aurait dit l’orchestre du Titanic).

Aujourd’hui les publicités continuent de défiler avec Laporte en VRP à la con (il aurait 17 contrats publicitaires) ventant des valeurs qui ne sont plus les siennes depuis longtemps. On dirait qu’il joue un remake de « prend l’oseille et tire toi », exactement l’attitude que l’on est en droit d’attendre d’un futur serviteur de la République…

Bref une superbe soirée donnant envie de crier à tue-tête « ARGENTINA ARGENTINA ! »